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  • Pour en savoir plus… Les conseils de Rosenn

  • « Pour celui qui possède un jardin lui-même, visiter celui des autres donne des idées de scènes ou d’associations végétales, à reproduire chez soi, des envies de plantes… Vous retrouverez ici quelques compléments d’informations plus techniques sur les plantes insolites ou peu communes en photo dans le magazine, repérées par notre picto. Mes conseils sont classés par le numéro dans lequel la plante concernée est parue. Les plantes sont ensuite listées selon leur nom commun. En cliquant sur le nom, vous accédez aux informations complémentaires. »

  • Le pavot géant de Californie

  • Romneya coulteri

    Origine : landes du sud de la Californie au nord du Mexique

    Il n’a pas volé son nom : il dépasse souvent 1,50 m de haut et 1 m de large. Sa silhouette buissonnante, au feuillage découpé d’un vert bleuté, lui vaut le surnom de « pavot en arbre). De la même famille que le pavot, il arbore des corolles aux pétales froissés qui ressemblent à du papier crépon.

    S’il est un peu lent à s’installer, quand il se plait, il pousse en flèche et prend ses aises. Il aime le soleil, la chaleur et les sols profonds, bien drainés, même caillouteux.

    Plantez-le de préférence au printemps et couvrez sa souche en hiver avec un paillis épais (8 à 10 cm) de feuilles mortes par exemple.

  • Le rodgersia

  • Rodgersia aesculifolia

    Origine : montagnes d’Asie (Birmanie, Chine, Corée, Japon)

    Voilà un géant des jardins d’ombre - 1,50 m de haut et 1 m de large – qui donnera un petit air exotique à votre jardin. On a du mal à croire qui est de la même famille que la petite saxifrage qui prospère dans les rocailles. Quand, entre juin et juillet, il déploie ses inflorescences vaporeuses, blanches, il acquiert encore plus de prestance. C’est une plante robuste qui pousse lentement.

    Installez-le sous une ombre légère, à l’abri des grands vents, en sol humifère et riche, toujours un peu humide en été. Il préfère la plantation de printemps !

  • L’astrance ‘Roma’ et la matricaire dorée

  • Astrantia major ‘Roma’ – Tanacetum parthenium ‘Aurea’

    J’ai trouvé cette association particulièrement raffinée pour un massif ombragé. La fleur d’astrance marie un rose frais en pourtour et un cœur rose pourpré dont les nuances sont illuminées par le feuillage jeune tendre de la matricaire. C’est encore plus joli quand cette dernière fleurit en petites marguerites blanches.

    Pour les sols acides à neutres, voire juste un peu calcaire.

  • L’échium géant

  • Echium pininana (E. pinnifolium)

    Origine : Îles Canaries

    Son épi de fleurs bleu azur, vrombissant, est impressionnant par sa taille : il peut atteindre les 4 m de haut et les abeilles adorent ses corolles ! Sa solide tige florale (4 à 5 cm de diamètre) s’élève entre juin et septembre au centre de sa rosette de feuilles veloutées à la pilosité argentée. Bisannuel ou vivace éphémère, il se ressème spontanément en abondance dans les régions aux hivers doux où il est rustique. Il supporte des températures négatives jusque -4 à -5°C en sol bien drainé.

    Plantez-le au printemps, au soleil, à l’abri des courants d’air. Arrosez régulièrement après la plantation car il a tendance à flétrir après transplantation. Quand la croissance reprend, arrêtez les apports d’eau sauf en cas de sécheresse. Sauf dans les endroits où les hivers sont très doux, protégez-le d’un voile d’hivernage.

  • Le cajeputier

  • Melaleuca gibbosa

    Origine : Tasmanie, sud et sud-est de l’Australie

    Proche parent du Callistemon ou rince-bouteille, ce petit arbuste, inférieur à 1 m de haut, s’étale sur près de 1,20 m de diamètre. Son feuillage ressemble à celui des callunes ou bruyères d’été. . Sa floraison estivale est abondante ; Dans les régions aux hivers très doux comme le long du littoral atlantique de la Bretagne, il peut fleurir à tout moment de l’année.

    Plantez-le au printemps de préférence, à l’abri des embruns et des vents froids, dans un sol sec, bien drainé et non calcaire. Il tolère des températures négatives jusque -7°C.

  • La plante kangourou

  • Anigozanthos

    Origine : Sud-Ouest de l’Australie

    Elle doit son nom à ses fleurs étranges dont on dit qu’elles ressemblent aux pattes du kangourou ! Tubulaires, produites par des tiges ramifiées, elles sont couvertes d’une pilosité colorée : rouge, orange, jaune ou verte. Elles s’épanouissent du printemps à l’été.

    Même si quelques variétés semblent plus résistantes au froid, supportant des températures juste négatives, il est impossible de les installer en pleine terre dans la plupart des régions de France. En revanche, elle supporte bien la culture en pot si vous lui faites passer l’hiver dans une serre ou un local éclairé hors gel. Cultivez-la dans un mélange de terreau pour géranium (1/2), terre de jardin (1/4) et sable (1/4). Arrosez dès que le terreau est sec en surface et apportez de l’engrais pour plantes fleuries tous les 15 jours d’avril à septembre.

  • L’hortensia ‘Cap Sizun’

  • Hydrangea serrata ‘Cap Sizun'

    Origine : horticole

    Bleu ou rose intense selon la nature du sol, cet hortensia est remarquable pour la grande taille de ces fleurons plats aux pétales festonnés. Ses feuilles rougissent et s’empourprent à l’automne. Sa silhouette compacte – 1,30 m de haut pour 1,10 m de large – est facile à placer dans tous les jardins même de taille modeste. Plantez à mi-ombre dans une terre riche et fraîche.

  • Le cornouiller ‘Nicole’

  • Cornus kousa ‘Nicole’

    Origine : horticole

    Les fleurs des Cornus kousa ressemblent à des myriades de papillons posés sur les branches presque horizontales de ces grands arbustes (3 m de haut). Celles de cette variété, particulièrement grandes, d’un ivoire très élégant, s’épanouissent entre mai et juin. Elles se transforment en août en fruits rouges, comestibles, qui ressemblent à des fraises. Ces dernières annoncent le feuillage rouge sombre de l’automne. Plantez de préférence en sol acide, voire neutre au soleil ou sous une ombre légère.

  • Le lis du Michigan

  • Lilium michiganense

    Origine : Nord-est et centre des USA

    Ce grand lis (1,50 à 2 m de haut) porte jusqu’à 5 fleurs sur sa hampe florale, épanouie en juin et juillet. Très rustique, il apprécie le soleil, les sols frais et bien drainé.

    Photo : Christian Chauplannaz (La Jaÿsinia)

  • La rigidella

  • Rigidella orthantha

    Cette cousine de tigridias – on la trouve aussi sou le nom de Tigridia orthantha – fleurit de juillet à septembre. Elle se plait au soleil dans un sol riche, bien drainé, voire sableux.

    Photo : Christian Chauplannaz (La Jaÿsinia)

  • Le platycodon à grandes fleurs

  • Platycodon grandiflorus

    Origine : Russie, nord de la Chine, Corée, Japon

    Ses grosses fleurs en étoile d’un bleu intense et ses boutons tout gonflés en font une attraction estivale pour les amateurs de fleurs à sensation. Au soleil ou à mi-ombre,  il prospère en sol ordinaire. Il démarre un peu tardivement au printemps si bien qu’il faut faire attention de ne pas abîmer ses bourgeons au printemps en nettoyant le massif.

  • Le panicaut ou chardon bleu

  • Eryngium

    Origine : multiple

    J’aime le bleu métallique ou le blanc argenté de leurs fleurs à collerette, épanouies en été, des coloris très surprenants dans le monde végétal. Ils attirent l’œil au jardin et dans les bouquets secs. On en oublie leurs piquants ! A planter au soleil, en sol riche et profond.

    E. giganteum, originaire du Caucase et d’Iran, avec ces 70 cm de haut, est plutôt bisannuel et disparaît rapidement s’il ne se ressème pas.

    E. amethystinum, venant des Balkans, est une vraie vivace au rendez-vous de tous les étés.

  • L’acaena ‘Kupferteppich’

  • Acaena microphylla ‘Kupferteppich’

    Origine : horticole

    Elle s’acclimate dans tous les jardins au soleil comme à mi-ombre, en sol sec, bien drainé, même caillouteux. C’est un remarquable couvre-sol (10 cm de haut sur 40 cm de diamètre) qui peut même devenir un peu envahissant quand il se plait. Elle fleurit en blanc rosé en fin de printemps, mais ses petites fleurs discrètes sont de peu d’attrait. En revanche, ses fruits – que l’on appelle des akènes en jargon jardinier ! – sont d’un beau brun cuivré qui colore la plante d’août à octobre. Elle est idéale au pied de petits arbustes.

    Photo : Christian Chauplannaz (La Jaÿsinia)

  • La scabieuse jaune

  • Scabiosa ochroleuca

    Origine : est de l’Europe, Sibérie

    Elle est remarquable pour ses fleurs jaune beurre, une couleur délicate qui va bien à ses corolles bombées, sur leurs fines tiges élancées (60 à 70 cm de haut). Avec sa teinte délicate, elle est aussi robuste que les autres scabieuse poussant au soleil, dans n’importe quel sol pourvu qu’il ne soit pas trop humide, surtout en hiver. C’est une bonne alternative au bleu classique !

  • La callirhoé

  • Callirhoe involucrata

    Origine : du Missouri au Texas

    C’est une « mauve » américaine ! Une robuste qui fleurit de juin à août en rouge cerise et blanc au cœur blanc. Semez-la en place au printemps. Sa transplantation est difficile à cause de sa racine pivotante qu’il ne faut pas blesser à l’arrachage. On peut aussi faire des boutures de ses tiges en été. Elle aime le soleil, les sols bien drainés et sableux et détestent l’humidité hivernale.

  • L’alluaudia

  • Alluaudia ascendens

    Origine : Madagascar

    Malgré ses tiges hérissées de piquants, ce n’est pas un cactus mais une plante grasse. Elle adopte dans son milieu naturel une silhouette de petit arbre. Cultivée en pot, elle restera plus colonnaire, même si elle se ramifie. Ses tiges sont couvertes de petites feuilles en cœur, alignées verticalement. Quand elle a soif, elle perd ses feuilles qui réapparaissent dès que l’humidité ambiante le permet. Lumière et chaleur lui sont indispensables.

  • Le cassia d’Australie

  • Cassia artemisoides

    Cet arbuste ne dépassant pas un mètre de haut produit des fleurs jaune vif de février à avril. Son feuillage très fin est couvert d’un duvet fin, gris, très doux au toucher. Facile à cultiver, il résiste bien à des températures juste négatives (jusque -4°C). Plantez-le dans un endroit très ensoleillé, chaud et surtout en sol bien drainé.

  • Le desmodium

  • Lespedeza thunbergii

    C’est un drôle d’arbuste qui produit de longs rameaux arqués qui retombent au sol. Il peut d’étaler sur 2 à 3 m sans dépasser 1,50 m de haut. Sa floraison tardive, entre août et octobre, rose vif, est intéressant pour le décor automnal du jardin. Au soleil ou sous une ombre légère, en sol sec et léger, il prospère. Seul entretien : une coupe presque au ras du sol de ses rameaux après la floraison en début d’hiver.

  • La canne à sucre africaine

  • Saccharum ravennae

    Cette cousine de la canne à sucre demande de la chaleur pour se développer normalement. Elle peut dépasser les 3 mètres de haut et constituer en une saison une haie séparative végétale et attractive. Entre septembre et octobre, elle est agrémentée de ses épis plumeux, pourprés, qui oscillent au moindre souffle. Plantez dans un endroit abrité des vents. Attendez le printemps pour couper toutes les tiges au ras du sol.

  • L’heptacodion

  • Heptacodium miconioides

    Il multiplie les atouts : il fleurit en fin d’été entre août et septembre ; il sent divinement bon ; son feuillage allongé s’enroule gracieusement sur lui-même. Pour autant ce n’est pas le style à jouer les divas : il est très rustique et sans exigence. Une taille en début de printemps vous offrira une floraison abondante : raccourcissez les rameaux de la moitié de leur longueur.

  • Le soleil du Mexique

  • Tithonia speciosa

    C’est une annuelle géante : en une saison, elle dépasse 1,50 m de haut. Ses couleurs chaudes, orange, jaune, écarlate ensoleillent les massifs d’été, de juillet à octobre. Les papillons l’adorent ! Plantez-la déjà bien développée après la mi-mai : elle est frileuse. Au jardin de Colette, elle est en mélange avec des zinnias, des cosmos sulphurs et des graminées très légères. Elle aime les sols légers et relativement pauvres, et le plein soleil.

  • La céanothe d’été

  • Ceanothus delilianus

    Contrairement aux céanothes en fleurs au printemps, celle-ci perd ses feuilles en hiver. Sa floraison bleue, de juin à août, est très raffinée. A planter en sol ordinaire, au soleil. Pour une floraison abondante tous les ans, taillez-la en fin d’hiver : raccourcissez les rameaux de la moitié de leur longueur.

  • L’herbe aux perles

  • Melica ciliata

    Voilà un bien joli nom pour cette graminée légère dont les épis plumeux captent la lumière. De mai à août, quand elle est en fleurs, on ne voit qu’elle au soleil ! Elle se plait partout pourvu qu’elle soit plantée au soleil.

  • Le cunninghamia

  • Cunninghamia lanceolata

    Ce drôle de conifère chinois est remarquable à plus d’un titre : son écorce brun rouge et fibreuse, ses cônes, ses aiguilles raides et larges… Cousin du séquoia, il ressemble davantage à l’araucaria, surtout sa silhouette et ses aiguilles. Au soleil ou à l’ombre, peu lui importe, mais en sol bien drainé. Ce qu’il redoute le plus ? L’air trop sec. Placez-le à l’abri des vents froids et desséchants.

  • Le sureau pourpre

  • Sambucus nigra ‘Black Lace Eva’

    Son feuillage pourpre sombre met si bien en valeur le rose délicate de ses fleurs de dentelle… Entre juin et juillet quand il est en fleurs, vous ne pouvez pas le manquer ! C’est un généreux pour la biodiversité. Au printemps, il attire les abeilles et autres insectes pollinisateurs avec ses fleurs. En fin d’été, ses fruits noirs régalent les oiseaux. Vigoureux, poussant vite, il s’accommode de toutes les situations.

  • Le dombeya

  • Dombeya wallichii

    C’est un arbre de 6 m de haut dans son aire originelle (Afrique de l’Est et Madagascar). Impossible de le cultiver en dehors de la serre en climat tempéré : il ne supporte pas les températures inférieures à 4 à 5°C. Jolies feuilles duveteuses en forme de cœur et fleurs rose en boule épanouies de décembre à mars.

  • La plante buvard

  • Kalanchoe marmorata

    On la reconnait aux drôles de taches brunes qui maculent ses feuilles vert clair à blanc ivoire. Originaire d’Abyssinie, elle ne dépasse pas 30 à 40 cm de haut. Elle fleurit en grandes inflorescences blanches en été. A cultiver en pot dans un substrat bien drainé. Placez-la au soleil, en plein air aussi longtemps que les températures extérieures (supérieures à 5°C) le permettent.

  • La plante corail

  • Russellia equisetiformis

    Dans son Amérique centrale natal, c’est un arbuste retombant qui tolère les températures juste négatives (jusque -2°C). Son feuillage ressemblant à du jonc, s’émaille de mai à septembre de petites fleurs tubulaires rouge vif. A cultiver en pot, il a besoin d’un terreau riche et bien drainé. Le soleil a sa préférence…

  • Le gazon des Mascareignes

  • Zoysia tenuifolia

    C’est une sorte de gazon à feuilles très fines bien adapté aux climats secs en été. Il n’a besoin d’aucune tonte, supporte le piétinement et forme naturellement ses moutonnements caractéristiques. En hiver, il devient jaune avant de reverdir au printemps suivant. Il tolère des températures franchement négatives (-12 à -15°C) si le sol est sec. A implanter au soleil.

  • L’agave nain

  • Agave pygmae

    Ses feuilles rigides en rosette très compacte sont hérissées d’aiguillons bruns. Elle ne dépasse pas 30 à 40 cm de haut et de large. Sa tige florale peut atteindre 2,50 m de haut. Cette montagnarde supporte des températures légèrement négatives.  A cultiver en pot dans un substrat bien drainé. Placez-la au soleil, en plein air aussi longtemps que les températures extérieures le permettent. Méfiez-vous du soleil trop brûlant.

  • L’aloès arborescent

  • Aloe arborescens

    Ce grand aloès, sud-africain,  se développe en buisson pouvant étaler sur 2 à 3 m. Ses grandes feuilles dentées se recourbent sur elles-mêmes, ce qui lui a valu le surnom de « corne de bélier ». Ses fleurs estivales, en grand goupillon, sont jaune orangé, corail ou rouge vif. A planter en pot dans un substrat bien drainé, acide à neutre et à placer en plein soleil à l’extérieur dès que les températures sont clémentes du printemps au début de l’automne.

  • Le kalanchoe

  • Kalanchoe beharensis

    Il vient de Behara à Madagascar d’où son nom latin. Ce kalanchoe est remarquable pour ses grandes feuilles aux bords ondulés couvertes d’un duvet gris. Elles peuvent atteindre 30 à 35 cm de long. Il fleurit en rose entre janvier et février. A cultiver en pot dans un substrat bien drainé. Placez-la au soleil, en plein air aussi longtemps que les températures extérieures (supérieures à 5°C) le permettent.

  • La plante cou de cygne

  • Agave attenuata

    Ce que l’on remarque en premier ce sont ses feuillages souples d’un vert bleuté et sa silhouette en rosette. Originaire de l’ouest du Mexique, elle supporte des températures légèrement négatives. A cultiver en pot dans un substrat bien drainé. Placez-la au soleil, en plein air aussi longtemps que les températures extérieures le permettent.

  • Le lantana

  • Lantana camara

    Dans le Midi, il est rustique et peut constituer de jolies haies moyennes qui s’ornent de fleurs aux couleurs vives tout l’été. Dans les régions où les températures descendent sous le zéro, il est préférable de les cultiver en pot – bien résistant à la sécheresse, il y prospère bien - et de les rentrer en serre ou en véranda en hiver. On le trouve parfois conduit sur tige, ce qui met en valeur ses fleurs. Taillez-le chaque printemps pour lui conserver une silhouette compacte et arrondie.

  • La bougainvillée

  • Bougainvillea

    Dans le Midi, cette liane vigoureuse part à l’assaut des murs, habille les talus de ses longs rameaux enchevêtrés. Ses fleurs abondantes déclinent des teintes vives ou pastel, toutes les nuances sauf le bleu. Dans les régions où les températures descendent sous le zéro, la culture en pot s’impose afin de l’abri en serre ou en véranda en hiver.

  • Papayier

  • Carica papaya

    Il vient d’Amérique du sud, de région tropicale. En Europe, il ne pousse en pleine terre que dans les endroits les plus abrités du littoral méditerranéen. C’est un petit arbre de 6 à 8 m de haut, aux feuilles persistantes, rassemblées au sommet de son tronc très droit. Les fleurs mâles et femelles sont produites par des plantes différentes. Seules les femelles forment des fruits. Il est facile d’en obtenir un par semis de pépins de papaye bien mûre.

  • Le fusain ailé

  • Euonymus alatus

    C’est en automne qu’il sort le grand jeu. Ses feuilles se parent d’écarlate teinté de rose et de pourpre. Ses fruits se teintent en pourpres et rouge vif. Les oiseaux adorent venir les picorer. Plantez au soleil ou sous une ombre légère et laissez vivre. Une taille printanière peut être nécessaire quand sa silhouette se déséquilibre.

  • L’hydrangéa ‘Annabelle’

  • Hydrangéa arborescent ‘Annabelle’

    Ses grosses « têtes » blanc crème sont devenues un classique en quelques années tant cet arbuste est facile à vivre. Il s’épanouit jusqu’à la fin septembre, voire au-delà si l’automne est doux. Il s’accommode de toutes les situations. Au printemps, ne faites pas de détail : coupez toutes ses tiges au ras du sol comme une plante vivace : il n’en sera que plus florifère !

  • Le copalme d’Amérique

  • Liquidambar styraciflua

    C’est un arbre majestueux à la belle silhouette conique qui peut atteindre 20 m de haut. Ses feuilles ressemblent à celles des érables et prennent des couleurs d’automne allant du rouge au pourpre foncé, très tôt, dès septembre. Pour le voir prospérer, ne négligez pas sa plantation : en sol profond, bien travaillé, bien drainé, assez riche et au soleil. Une fois planté, laissez-le vivre !

  • L’amélanchier du Canada

  • Amelanchier canadensis, A. lamarckii

    Ce petit arbre (6 à 8 m de haut) est remarquable par l’équilibre naturel de sa silhouette. On dit qu’il ouvre et ferme la saison : en avril, il fleurit en blanc abondamment, attirant abeilles et autres insectes pollinisateurs ; dès août, les fleurs laissent place à des fruits pourpres, comestibles ; puis son feuillage se teinte d’orange et de rouge avant la chute hivernale. Il pousse partout sans exigence.

  • L’érable argenté

  • Acer saccharinum

    Il faut de la place pour en planter un dans son jardin : il atteint 25 à 30 m de haut et 8 à 10 m de large. Mais quel bel arbre ! Son feuillage vert clair au revers argenté donne la sensation de scintiller quand le vent l’agite. Il se pare d’un jaune clair très lumineux à l’automne. Il aime le soleil et les sols ordinaires.

  • Le frêne d’Amérique

  • Fraxinus americana, F. alba

    C’est un grand arbre (30 à 40 m de haut) très élégant avec son feuillage découpé et ses rameaux légèrement retombants. Le revers de ses feuilles est velouté. Il se pare de jaune d’or à l’automne. Plantez au soleil, en soleil riche et frais, voire humide.

  • Le chêne rouge d’Amérique

  • Quercus rubra, Q. borealis

    Au soleil, en sol ordinaire, il pousse en flèche surtout les premières années. Prévoyez-lui de l’espace pour qu’il se développe sans contrainte : il dépasse 25 m de haut et 15 m de large. Choisissez-le pour sa belle teinte rouge vif à l’automne.

  • L’érable de Virginie ou érable rouge

  • Acer rubrum

    En mars – avril, il produit des grappes de petites fleurs rouges avant même de déployer ses feuilles. Puis à l’automne, ce sont ces dernières qui jouent les vedettes en se teintant de rouge orangé avant leur chute.  S’il aime le soleil, il tolère une ombre légère, mais offrez-lui surtout un sol frais : la sécheresse estivale le fait souffrir. Ne négligez pas son encombrement : 15 à 20 m de haut et 5 à 7 m de large.

  • Le tulipier de Virginie

  • Liriodendron tulipifera

    Ses feuilles donnent l’impression d’être tronquées, leur beau vert clair est très lumineux. Elles deviennent jaunes, puis roussissent à l’automne. Quant à ses fleurs, elles lui ont donné son nom : on dirait de petites tulipes jaunes et orange, posées sur les branches. Cerise sur le gâteau : elles dégagent un parfum très agréable. Il vous faudra un peu de patience pour vous réjouir de sa floraison : elle n’intervient que lorsque le tulipier à 5 à 6 m de haut. Plantez-le au soleil en sol riche.

  • Le tison de Satan

  • Kniphofia

    Quand il se plait, il forme des touffes denses aux feuilles persistantes qui résistent au froid jusqu’à -21°C. C’est une très bonne plante mellifère malgré la sophistication de ses épis floraux. Plantez au printemps ou à l’automne dans un sol bien drainé. En plein soleil de préférence. Eliminez les fleurs fanées qui prennent une allure assez inesthétique. Si vous voulez le cultivez en pot, optez pour les variétés naines qui ne dépassent pas 60 cm de haut.

  • Le lis queue-de-renard

  • Eremurus bungei

    C’est l’un des moins hauts de la famille : ses épis jaune d’or à orange clair culminent à 1,50 m tout au plus. Epanoui entre juin et juillet, il donne du relief aux massifs estivaux. Plantez son bulbe ressemblant à une araignée géante – ou une pieuvre selon les imaginations ! - en sol riche, bien drainé (il redoute l’humidité !) et léger, au soleil, à l’automne : il supporte des températures négatives jusque -25°C. Etalez bien toutes ses ramifications et recouvrez le bourgeon central sous 15 cm de terre environ. En sol lourd, posez le bulbe sur une bonne couche de sable.

  • La renouée amplexicaule

  • Persicaria amplexicaulis

    Cette vigoureuse vivace rustique -28°C ne lui font pas peur ! - nécessite de la place car elle adopte vite une belle ampleur, 1,20 m de haut sur 60 cm de diamètre, voire davantage. Ses grandes feuilles prennent de belles couleurs à l’automne, prolongeant l’effet déco de ses épis rouges estivaux. Plantez au printemps de préférence au soleil ou sous une ombre légère. Elle apprécie les sols riches et toujours légèrement humides même en été. C’est une bonne plante pour le bord des bassins.

  • La reine des prés

  • Filipendula ulmaria

    C’est une plante sauvage dans la plupart de nos régions. Elle se plait au bord de l’eau. En fleurs, elle dégage un parfum de miel envoûtant. Vivace, résistante à -28°C, elle prospérera sans histoire au soleil comme à l’ombre, dans un terrain qui ne sèche pas en été. Elle pousse même dans les sols marécageux. Grande – elle dépasse le mètre en floraison -, elle est spectaculaire en grandes masses en fond de massif par exemple.

  • L’aéonium

  • Aeonium

    De la même famille que les crassulas, l’aéonium se reconnait facilement à ses feuilles en rosette, imbriquées les unes dans les autres comme les tuiles d’un toit, à l’extrémité des tiges épaisses, nues, plus ou moins ramifiées. Il a l’air d’un petit arbre aux branches plus ou moins tortueuses. Certaines variétés sont plus ou moins pourprés, jusqu’à paraître noir (‘Zwartkop’), d’autres sont panachées de blanc ou de jaune (‘Luteo-Viride’), d’autres encore sont tricolores (‘Kiwi’). Ils seront plus colorés au soleil. Ils peuvent être cultivés au jardin dans les endroits abrités de la Côte d’Azur et le long du littoral atlantique ainsi qu’en Bretagne. En dehors de ces zones, la culture est pot est tout à fait possible et permet de l’abriter du gel en hiver. Arrosez une fois par mois, voire un mois et demi, en hiver.

  • Le mimosa

  • Acacia dealbata, A. retinoides…

    En dehors du Midi et de quelques endroits très abrités du littoral atlantique, voire des jardins urbains en région parisienne, mieux vaut le cultiver en bac et l’abriter du froid en hiver dans une véranda peu chauffée. A. dealbata, épanoui de janvier à février, a une floraison si abondante qu’elle masque en partie le feuillage, c’est de loin le plus parfumé ; A. retinoides, appelé aussi « mimosa des quatre saisons » fleurit régulièrement tout au long de l’année, mais es fleurs sont moins nombreuses. Les mimosas aiment le soleil, la chaleur et les sols bien drainés. L’humidité hivernale est leur plus grande ennemie. Au jardin, plantez de préférence au printemps et n’hésitez pas à creuser grand (50 à 60 cm en tous sens), le mimosa développe un système racine puissant. Mis à part le mimosa des quatre saisons, les autres mimosas ne supportent pas le calcaire. Un mimosa qui a gelé et qui repart ne fleurira pas les deux premières années qui suivent. Soyez patient ! En pot, plantez de jeunes sujets. L’arrosage doit être particulièrement soigné. C’est là le point le plus délicat de la culture en pot. Le mimosa ne doit pas manquer d’eau mais son terreau ne doit pas non plus être trop humide et jamais d’eau stagnante dans la soucoupe.

  • Le chêne-liège

  • Quercus suber

    C’est le chêne du Midi, souvent voisin du chêne vert et du pain maritime dans la nature. Comme lui, il est persistant, à petites feuilles coriaces et dentelées, vert sombre sur le dessus, duveteuses et argentées au revers. Il aime la lumière, la chaleur – il périt avec des températures inférieurs à -5°C – et une certaine hygrométrie. Plantez-le en sol non calcaire et à l’abri des vents, dans des régions aux hivers très doux en dehors du Midi. Son écorce grise et crevassée forme du liège.

  • La ronce du Tibet

  • Rubus thibetanus

    Cet arbuste (2 à 2,50 m de haut et de large), originaire de l’ouest de la Chine, est surtout remarquable en hiver : ses tiges épineuses, plus ou moins pourprées, se couvrent d’un feutrage blanc très lumineux. Au printemps, il produit des fleurs en coupe (1 cm de diamètre) rouge pourpré qui se transforment en fruits noirs, sphériques et pruinés. Plantez en sol bien drainé et riche, même calcaire. Au soleil, leurs tiges seront plus spectaculaires. Certaines variétés arborent un feuillage vert jaune très lumineux en été.

  • Le sapin de Corée

  • Abies koreana

    Il pousse lentement, ne dépassant pas les 3 m en 20 ans. Malgré tout, sa silhouette en cône régulier peut atteindre 10 à 15 m, ce qui n’est pas très grand pour un conifère. On l’aime surtout pour ses nombreux cônes spectaculaires, d’un beau violet pourpré avant maturité. Ses aiguilles vert brillant sur le dessus et blanches au revers donnent l’impression qu’il scintille quand le vent bouscule ses branches. Au soleil ou à mi-ombre, il se contente d’un sol ordinaire. Tenez compte de son diamètre – 3 à 5 m – pour le placer.

  • L’épicéa commun ‘Acrocona’

  • Picea excelsa ‘Acrocona’

    L’épicéa commun est souvent appelé “sapin” pour sa silhouette si parfaitement conique. Il est le conifère le plus fréquent dans nos montagnes. Cette variété ‘Acrocona’ en est une version naine ne dépassant pas 2 à 3 m de haut, mais s’étalant sur 3 à 4 m de diamètre. Elle porte des très nombreux cônes très colorés, même sur des jeunes sujets. Sa culture n’est pas plus compliquée que l’espèce –type. Plantez en septembre ou au printemps dans un sol profond, frais, de préférence acide et en plein soleil.

  • Le thuya d’Orient nain doré

  • Thuja orientalis ‘Bergamii’

    On l’appelle aussi « thuya de Chine ». Il adopte naturellement une silhouette en cône évasé de 1 à 1,50 m de diamètre. Son feuillage est doré toute l’année. Il apprécie le soleil comme un ombre légère, les sols plutôt légers. Il tolère le calcaire et ne souffre pas de la sécheresse. En un mot, il est facile à vivre au jardin comme en bac. Plantez-le entre septembre et mi-octobre ou au printemps (à condition de bien l’arroser le premier été) et laissez-le vivre ensuite : il ne demande aucun entretien.

  • Le thujopsis

  • Thujopsis dolabrata

    Ce cousin du thuya pousse à l’état sauvage au Japon, dans des forêts humides. Sa belle silhouette en cône régulier. Sa belle écorce brune se desquame en lambeaux roux. Ses cônes « mâles » sont violet sombre et cylindriques ; ses cônes femelles, ronds et gris – bleu. Il appréciera un sol léger, assez riche et profond, qui ne se dessèche pas en été. Plantez-le au soleil et à l’abri des vents.

  • Le chimonanthe

  • Chimonanthus praecox

    Les fleurs jaune vif à cœur pourpre de cet arbuste (2 à 3 m de haut et 1,50 à 2 m de large) se remarquent avant tout par leur parfum capiteux qu’elles diffusent à la ronde, de décembre à février. Ses rameaux coupés gardent longtemps leur fraîcheur en vase et vous permettent de profiter de ses effluves sans frissonner. Placez-le au soleil, sur les lieux de passage quotidien pour en profiter un maximum : ses effluves vous mettront de bonne humeur ! Il se plait dans tous les sols pourvu qu’ils ne soient pas trop secs en été.

  • Le chèvrefeuille d’hiver

  • Lonicera fragrantissima

    Les arbustes parfumés qui fleurissent en hiver sont un enchantement pour les narines et pour votre humeur. Le parfum envoûtant du chèvrefeuille d’hiver a des accents orientaux. Il fait tourner la tête au visiteur tant on est surpris d’une telle senteur en plein hiver. Seules sur les rameaux à l’écorce rousse, ses délicates fleurs blanc nacré se font remarquer de décembre à mars. Il prospère dans tous les sols, même secs et ordinaires. Placez-le à portée de nez, au soleil : ses effluves seront plus puissants.

  • Le sarcococca

  • Sarcococca humilis

    Des tiges pourpre foncé, un feuillage brillant, d’un beau vert foncé, persistant et des fleurs blanches, certes discrètes mais très parfumées, entre janvier et février, voilà les atouts de ce petit arbuste, d’à peine 1 m de haut et de large. Il s’adapte bien en bac sur une terrasse s’il est arrosé régulièrement. Placez-le sous une ombre légère dans un sol qui ne sèche pas en été.

  • Le bambou sacré

  • Nandina domestica

    Ce petit arbuste a un charme fou, il déploie des feuilles persistantes, composées presque à l’horizontale. Ces dernières rougissent à l’automne sous l’effet du froid, lui donnant une belle couleur tout l’hiver. Au printemps il produit de grandes grappes de fleurs ivoire qui s’épanouissent bien au-dessus du feuillage et se transforment ensuite en baies rubicondes qui restent décoratives tout l’hiver. Sans exigence côté sol, il apprécie une situation abritée et prospère au soleil comme à mi-ombre. Isolé ou en haie, il sera toujours spectaculaire toute l’année !

  • Le noisetier des sorcières

  • Hamamelis x intermedia

    Ces arbustes à la silhouette évasée (1,5 à 2 m de large et jusque 3 à 5 m de haut) se font remarquer surtout entre décembre et mars, selon les variétés : leurs branches nues s’ornent de curieuses fleurs jaune d’or ou orange, parfois parfumées, qui ressemblent à des araignées. Certaines variétés arborent également une belle couleur cuivrée à l’automne. Plantez-les bien en vue de la maison, isolé de préférence, au soleil ou à mi-ombre dans un sol léger et pas trop sec en été.

  • Le céphalotaxus

  • Cephalotaxus fortunei

    C’est un conifère chinois un peu frileux : il se cultive presque exclusivement en zone méditerranéenne et dans les jardins protégés du littoral atlantique. Sa présence à Meise est exceptionnelle. Dans nos contrées, il ne dépasse pas les 6 m de haut. Ses branches presque horizontales lui dessinent une silhouette étalée aux aiguilles curieusement recourbées sur elles-mêmes. Ses fruits ressemblent à des olives. Plantez-le au printemps, à mi-ombre, dans un sol léger mais frais, à l’abri des vents. Il a besoin de beaucoup d’humidité.

  • Le cognassier de Chine

  • Pseudocydonia sinensis

    Ce petit arbre (5 à 6 m de haut et de large) à feuillage caduc est un cousin du cognassier. En hiver, on remarque sa belle écorce grise et blanche qui s’exfolie. Il fleurit en rose pâle entre avril et mai, puis produit des fruits jaunes, comestibles, en ballon de rugby de 10 à 15 cm de long. Plantez-le en plein soleil dans un endroit chaud et abrité des vents. Il apprécie un sol riche et bien drainé. Si vos hivers sont rudes (températures régulièrement sous les -5°C), vous pouvez le palisser contre un mur bien exposé et le protégez d’un voile de forçage en cas de fortes gelées.